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Et si la jeune fille à la perle avait un bec !

J'ai visité pour vous la 2ème édition d'Open Museum organisée par le Palais des Beaux-Arts de Lille et consacrée cette année à ce bon vieux Donald Duck ! 

Open Museum, c'est une invitation donnée chaque printemps à des créateurs en tous genres à venir s'établir au Palais des Beaux-arts de Lille pour créer des œuvres originales qui vont dialoguer avec les œuvres permanentes et les espaces du musée. 

Lors de la première édition, le groupe de musique électro cosmique AIR avait mis en musique les collections en composant des morceaux inédits qui vinrent, grâce à une technique de diffusion novatrice, ambiancer la visite du musée avec des univers adaptés en fonction de l'époque et du courant artistique. 
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Éteins la Télé Mec !

J'ai visité pour vous la rétrospective monographique consacrée à Hervé Télémaque (né en 1937) qui se tient au Centre Pompidou jusqu'au 18 mai prochain. 

L'exposition présente plus de soixante-quinze œuvres, peintures, dessins, collages, objets et assemblages, de cet artiste français d'origine Haïtienne. 

Les œuvres d'Hervé Télémaque possèdent à leur début une touche prononcée d'abstraction colorée, sous l'influence de l’expressionnisme abstrait américain. C'est ma période préférée de Télémaque. On y voit des formes peintes en couleurs vives, torturées mais tout à fait pures, gigoter gaiement sur des séries de tableaux. 
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Le porno chic est-il divin?

J'ai visité pour vous l'exposition « Terry Richardson, le sacré et le profane » qui se tient à la Galerie Emmanuel Perrotin jusqu'au 11 avril prochain. 

Terry Richardson est un photographe New-Yorkais considéré comme un ponte de la scène underground new-yorkaise des années 90 et perçu comme un des précurseurs du porno chic dans la Mode. 

Le porno chic dans la Mode c'est l'usage assumé des codes de la pornographie dans des séries photographiques publicitaires pour des marques de prêt-à-porter, le porno chic, c'est même des actrices de porno qui prête leur image à des grandes marques de prêt-à-porter, c'est en quelque sorte le côté obscur de la force qui se donne une noblesse créative et artistique.
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Sexe, drogue et violence : enquête exclusive dans les bas-fonds de la Rome du 17è siècle !

J'ai visité pour vous l'exposition « Les Bas-Fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère » qui se tient au Petit Palais jusqu'au 24 mai prochain. 

L'exposition présente soixante-dix toiles grands formats ainsi que quelques sculptures et gravures, révélant la face obscure de la Rome fastueuse de l'âge baroque du 17ème siècle. 

L'exposition part d'un constat remarquable : la Rome de cette époque, sous l'égide triomphale du pouvoir papal, n'est représenté dans les expositions qui lui ont été consacrée que sous un angle favorable et bienveillant où luxe et splendeur tenaient le devant de la scène. 
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Y'a d'la joie !

J'ai visité pour vous la Demeure du Chaos, prés de Lyon, une grande propriété transformée en terrain vague obscur, calciné, sanguinaire et déstructuré qui se veut le reflet de notre monde. 

Thierry Ehrmann, le fondateur en 1999 de cette sculpture monumentale, décriée dans la région pour son agression visuelle, est artiste plasticien et riche propriétaire de Artprice, le leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l'art.

Ce décor post-apocalyptique extrêmement soigné qui s'étend sur plus 12 000 m2 et rassemble 4 500 œuvres d'art réalisées par plus de 70 artistes dans un concept de perpétuelle création dresse une interprétation dure de l'état du monde. Est-ce un constat fataliste de la dépravation naturelle de l'Homme ou un violent pamphlet contre notre société ?
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C'est de la dynamite !

J'ai visité pour vous le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Genève, le MAMCO. 

A trois heures de Paris en TGV, Genève est maintenant tout aussi facilement accessible que Versailles. Il vous sera même certainement moins galère de rejoindre la ville Suisse plutôt que d'atteindre Asnières-Gennevilliers-Les Courtilles, le terminus de notre chère et tendre ligne 13 du métro parisien. 

Alors ça y est, vous y êtes, vous sortez de la gare de Genève et vous longez le Lac Léman, béatement allongé au cœur de la ville, pour rejoindre le MAMCO. 
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Le mausolée de la petite lucarne !

J'ai visité pour vous l'exposition « Culture TV, la saga de la télévision française » qui se tient au musée des Arts et Métiers jusqu'au 8 mars prochain. 

L'exposition retrace les 80 ans d'histoire de la télévision française. Cette dernière voit le jour en France dans les années 1930 sous la houlette de l’État et du ministère des PTT (acronyme de Postes, Télégraphes et Téléphones) qui mène plusieurs expérimentations de diffusion. 

Mais c'est en juin 1949, avec la création du réseau public de la RTF (Radiodiffusion Télévision Française) que la télévision accélère son développement.
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T'es vraiment sûr ?

J'ai visité pour vous la Fondation du Doute, le centre d'exposition d'art contemporain de Blois. 

C'est un espace incroyable consacré à l'art Fluxus, un mouvement artistique indescriptible né dans les années 60 et qui touche à toutes les pratiques artistiques. Son concept : pousser au questionnement, la plupart du temps par la dérision. Une enthousiasmante évasion dans l'univers de la remise en question !

Ben, l'artiste français d'origine suisse, auteur des œuvres ultra connues présentant des phrases manuscrites sur fond uni noir ou rouge, est un des fondateurs de ce courant et il est, à la fondation du doute, le fil conducteur de la visite.
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Parsifal, qui peut te battre ?!

J'ai visité pour vous l'exposition « Parsifal de Large » qui se tient à la Galerie Templon jusqu'au 21 février prochain.

L'exposition monographique présente une quarantaine de peintures de l'artiste allemand contemporain Jonathan Meese illustrant de manière très personnelle un passage ou un personnage de l'opéra en trois actes de Richard Wagner « Parsifal ». 

Cet opéra, inspiré de l’œuvre de Chrétien de Troyes « Perceval ou le conte du Graal », raconte l'épopée fantastique d'un jeune coq fougueux, Parsifal, épris d'aventures, de rencontres et de voyages. 
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Le street art daliniesque !

J'ai visité pour vous l'exposition « Dali fait le mur » qui se tient à l'Espace Dali jusqu'au 15 mars prochain. 

Le concept : une vingtaine d'artistes urbains, dont Speedy Graphito, Artiste Ouvrier ou Jérôme Mesnager, ont relevé le défi de mêler leur pratique du street art avec les références déconcertantes et les motifs récurrents du Dalinisme. 

Ainsi, en dialogue avec les œuvres de Dali exposées à l'Espace Dalí, chacun d'eux a créé une œuvre qui ose confronter l'univers surréaliste au vocabulaire et aux codes de l'art urbain : peinture, pochoir, dessin, lumière, son, installation.
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La collectionnite aigue !

J'ai visité pour vous l'exposition « Déjà stars » qui se tient au Service Culturel du Crous de la Ville de Paris jusqu'au 23 mai prochain. 

L'exposition présente dans une scénographie très travaillée plus de 400 portraits photographiques en noir et blanc de stars françaises et internationales à l'aube de leur grande carrière. 

On y voit ainsi Johnny Hallyday, juvénile, l'air ahuri, en peignoir dans sa loge après un concert, on y voit aussi Sophie Marceau, toute pimpante avec son petit air coquin d'ado succesful dans un joli manteau en cuir style eitghies, ou on y voit encore une photo du fringuant Elvis Presley, en costume militaire de la US Army, se baladant sur les champs Elysées avec une classe de crooner en goguette. 
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Quand le vide tourne en rond !

Je n'ai pas pu visiter pour vous l'exposition « Sonia Delaunay, les couleurs de l'abstraction » qui tient au Musée d'art moderne de la Ville de Paris jusqu'au 22 février prochain. 

Je n'ai pas pu visiter cette exposition car son succès grandiose condamne le visiteur à une file d'attente longuissime de plus de deux heures pour entrer dans le musée. 

Or ce jour là, ma petite amie avait eu la gentillesse de me réserver un brunch de l'autre côté de Paris. Une superbe surprise à laquelle, vous l'aurez compris, j'aurai du renoncer pour visiter cette exposition. A Sonia j'ai donc préféré Marion pour passer mon dimanche. 
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Le bric-à-brac Haïtien !

J'ai visité pour vous l'exposition « Haïti, deux siècles de création artistique » qui se tient dans les Galeries Nationales du Grand Palais jusqu'au 15 février prochain.

L'exposition, qui se veut la première à aborder un tel enjeu, a pour ambition de faire découvrir au visiteur la richesse de la création artistique haïtienne de ces deux cents dernières années. 

Une exposition défricheuse donc qui cohabite depuis quelques semaines de manière plus confidentielle au milieu des deux monstres du moment au Grand Palais, qui ont trusté l'attention et l'affluence : Katsushika Hokusaï et Niki de Saint-Phalle. 
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Le Roman photo de Vishniac...

J'ai visité pour vous l'exposition « Roman Vishniac. De Berlin à New York, 1920-1975 » qui se tient au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme jusqu'au 25 janvier prochain. 

Rassemblant environ 220 œuvres photographiques, l’exposition propose de découvrir à travers les clichés de Roman Vishniac une partie de la vie juive en Europe orientale au cours de cette période cruciale de notre histoire marquée par la seconde guerre mondiale et la création de l'État d'Israël. 

Né en Russie en 1897 dans une famille juive aisée, Roman Vishniac émigre à Berlin en 1920. En 1935, l’American Jewish Joint Distribution Committee, une importante organisation juive d’entraide, lui confie la mission de photographier les communautés juives misérables d'Europe orientale.
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La souffrance est un plat qui se déguste...

J'ai visité pour vous l’enivrante exposition « Sade, Attaquer le soleil » au Musée d'Orsay. Le visiteur va pouvoir découvrir un grand ensemble de peintures et de sculptures, de toutes périodes et styles artistiques confondus, présentées pour illustrer des extraits de textes de Donatien Alphonse François de Sade, plus connu sous le nom du Marquis de Sade. 

Homme de lettre français du 18ème siècle, Sade est un personnage controversé pour son œuvre érotique empreinte de violences et de cruautés impunies. 

La question se pose donc : le Marquis de Sade est-il un grand philosophe de l'oppression et du désir ou un pervers sexuel sans scrupules ? 
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Sacrées peintures !

J'ai visité pour vous « Le Perugin, Maître de Raphaël » au Musée Jacquemart-André. Voici une exposition monographique élitiste où le visiteur dénué de culture religieuse se sentira inculte et insensible à l'art. En effet, la quasi totalité des toiles du Perugin(1448-1523), peintre italien de la Renaissance, représentent des scènes bibliques. 

Je pense qu'il y a deux manières d'apprécier des œuvres d'art picturales religieuses et aucunes d'elles provient d'un plaisir esthétique, au sens inné du terme, c'est à dire "le frisson face à l'image". 

La première, c'est de découvrir la manière dont l'artiste a interprété le texte d'origine. La deuxième, c'est de comparer cette représentation à l'interprétation d'autres artistes à travers le temps. 
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Papa, pourquoi j'ai la kékette toute dure quand je pense à la prof d'anglais ?

Cette semaine, j'ai visité pour vous « Le zizi sexuel de Titeuf » à la Cité des Sciences et de l'Industrie ou comment introduire les enfants de 9 à 14 ans à la sexualité, à la puberté et à l'amour à travers le rire et la légèreté ! 

L'exposition est extraordinairement ludique, elle s'empare de thèmes forts de l'éducation d'un enfant dont on ne parle que très peu dans la sphère familiale et académique. 

L'apprentissage de l'amour et de la sexualité est d'ailleurs peut-être aujourd'hui le seul thème sur lequel l'enfant se construit encore tout seul. Par exemple, ça passe par l'expérience de la découverte de soi :
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Capitaine Futur, pour vous servir !

Cette semaine, j'ai visité pour vous l'exposition « Capitaine Futur et le Voyage extraordinaire » à la Gaîté Lyrique, une expo qui mêle découverte artistique et découverte scientifique dans une ambiance onirique et fantastique. 

Un voyage qui transportera les enfants dans les étoiles, dans des jeux visuels et sonores. Une expo qui, à mon goût, a toutefois moins de charme pour un jeune adulte car tout est fait pour le petit, les expériences sont très enfantines. 

Le plaisir du grand sera donc de bader l'émerveillement du petit. Et ça aussi, ça vaut vraiment le détour ! 
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Do it yourself !

Cette semaine, j'ai visité pour vous l'expo de la Maison Rouge consacrée à l'art Brut. La Maison Rouge, la fondation d'art contemporain du mécène Antoine de Galbert, a l'habitude depuis son ouverture en 2004, d'inviter de grands collectionneurs privées à présenter au public leurs œuvres fétiches. 

Et en ce moment, et ce jusqu'au 18 janvier 2015, c'est au tour de Bruno Decharme, cinéaste français né en 1951, d'exposer son catalogue d’œuvres à savoir : la plus grande collection d'art Brut au monde. 

Pour rappel, l'Art Brut se définit comme toutes créations réalisées par des personnes non professionnelles de l'art, sans aucunes références artistiques ou savoir faire techniques. C'est donc un travail de spontanéité, sans normes et barrières aucunes. 
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