
L'exposition est
extraordinairement ludique, elle s'empare de thèmes forts de
l'éducation d'un enfant dont on ne parle que très peu dans la
sphère familiale et académique.
L'apprentissage de l'amour et de la
sexualité est d'ailleurs peut-être aujourd'hui le seul thème sur
lequel l'enfant se construit encore tout seul. Par exemple, ça passe
par l'expérience de la découverte de soi :
en tant que garçon, combien de nuit passées à se tripoter l'engin et à se demander à quoi cela peut bien servir tout en fantasmant sur la prof d'anglais ou sur les filles de terminale, tout en pensant au mot que nous a laissé notre voisine de classe sur l'agenda et tout en comptant les nouveaux poils qui apparaissent sous nos bras ?
en tant que garçon, combien de nuit passées à se tripoter l'engin et à se demander à quoi cela peut bien servir tout en fantasmant sur la prof d'anglais ou sur les filles de terminale, tout en pensant au mot que nous a laissé notre voisine de classe sur l'agenda et tout en comptant les nouveaux poils qui apparaissent sous nos bras ?
Tout ce processus de
gestion de la puberté, de découverte des sentiments amoureux et de
rencontre avec la sexualité, au cours duquel l'enfant se retrouve
trop souvent seul avec lui-même et face à ses expériences et
références, est pourtant d'une beauté maladroite sublime que
l'exposition « Le zizi sexuel de Titeuf » sait très bien
retranscrire.
La sacralisation de la sexualité, à tort ou à
raison, héritée de notre tradition judéo-chrétienne, doit-elle
toujours prédominer dans un monde où la transparence est une valeur
de plus en plus fondamentale ? Le parti pris de Zep, le créateur de
la Bande dessinée Titeuf, est clair et vaut le détour !
Plus d'infos : "Le Zizi Sexuel" - Cité des Sciences et de l'industrie
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