
Je
n'ai pas pu visiter cette exposition car son succès grandiose
condamne le visiteur à une file d'attente longuissime de plus de
deux heures pour entrer dans le musée.
Or ce jour là, ma petite
amie avait eu la gentillesse de me réserver un brunch de l'autre
côté de Paris. Une superbe surprise à laquelle, vous l'aurez
compris, j'aurai du renoncer pour visiter cette exposition. A Sonia
j'ai donc préféré Marion pour passer mon dimanche.
C'est aussi une
petite trahison à votre encontre chers lecteurs car je me présente
devant vous sans le sou, ne pouvant, pour la première fois depuis
la création de ces billets, vous livrer une chronique complète, digne de ce nom, ou en tout cas, préservée de toute affabulation.
Mais je ne doute pas que
Sonia Delaunay et les personnes les plus sensibles de notre lectorat comprennent que, dans certains moments de choix, privilégier l'amour
à la culture soit une priorité vitale.
N'empêche que je me
retrouve bien con ce matin quand il faut que je passe à la rédaction du post. J'ai donc décidé, pour la première fois dans l'histoire de cette
chronique – espérons que ça ne devienne pas une mauvaise habitude
– de ne pas vous dire ce que j'ai aimé ou peu apprécié dans ma
visite expo de la semaine, non aujourd'hui, je vous direz pourquoi je
voulais absolument consacrer un temps d'antenne à l'exposition
« Sonia Delaunay, les couleurs de l'abstraction » qui se
tient au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris jusqu'au 22
février prochain.
Vous remarquerez sans aucun doute que la technique
de la reformulation est une très bonne méthode, bien qu'un peu
redondante, je vous le confesse, pour gagner du temps quand on a pas
grand chose à dire.
Qui plus est, c'est un avantage indéniable pour
moi aujourd'hui, le nom du musée concerné par ma chronique, le
Musée d'art Moderne de la Ville de Paris, est un nom à rallonge qui
me permet finement de combler le vide abyssale de mon élocution par
la répétition de la localisation de l'endroit qui accueillera
jusqu'au 22 février prochain l'exposition « Sonia Delaunay,
les couleurs de l'abstraction ».
Allez, suffit de n'avoir déjà rien à dire, il ne
faudrait pas que je m'étende indéfiniment ! Alors il ne me reste plus qu'une chose à vous
confier pour conclure cette chronique, une phrase qui tourne en rond
et qui résume bien, je l'espère, mon intervention du jour et puis
surtout, me semble-t-il, l'abstraction colorée et jubilatoire de
Sonia Delaunay : la forme du vide est parfois plus belle que le
fond du plein.
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