LE BLOG DES EXPOS : ☆☆☆☆
PRÉSENTATION & AVIS :
Le Grand Palais dresse un portrait du premier empereur romain, Octave
de naissance mais consacré Auguste, terme vénérable en latin (63
av. JC – 14 ap. JC). Là encore, après Joséphine et HCB, le
visiteur découvre le destin d'une personnalité hors du commun. Fils
adoptif de Jules César (100 av. JC – 44 av. JC), il récupère le
pouvoir après son assassinat et élimine tous ces rivaux. Son règne
est considéré par la postérité comme l'âge d'or de la paix, du
développement culturel et artistique, de la prospérité et de la
consolidation des traditions. Il reste notamment célèbre pour son
rôle de protecteur, mécène et restaurateur de Rome. Mais, et
l'exposition en parle ouvertement, le personnage est loin d'être un
gentil garçon. Sous couvert de magouilles en tous genres, il
corrompt le Sénat pour se faire élire premier citoyen romain et
exercer un
pouvoir absolu et dictatorial. De plus, en maître de la communication - comme quoi cela est loin d'être un phénomène nouveau, seuls les outils ont changé – il arrive à persuader tout le monde de la mise en place d'une grande République Démocratique ! Peut-on ainsi imaginer trouver dans 100 ans au Grand Palais une grande exposition rétrospective du règne de Kim Jong-Il, le vénérable dirigeant de la République Populaire Démocratique de Corée du Nord, qui avec bravoure et audace aura su résister à l'envahisseur occidental et permettre à son pays de remporter la guerre idéologique ? Évidemment ceci glace le sang mais, Ovide (43 av. JC – 17 ap. JC), poète romain banni de la cité par Auguste pour insubordination morale, ne se retournerait-il pas dans sa tombe aujourd'hui s'il voyait l'hommage rendu par la postérité à son persécuteur ? Dans tous les cas, cette exposition riche, documentée et très bien contextualisée, est l'occasion de découvrir en toile de fond une page de l'histoire romaine. De plus, c'est l'opportunité de savourer avec délice un ensemble d’œuvres de cette époque (sculptures, bas reliefs...). Il faut enfin prévenir que l'exposition, très longue et dense, avec beaucoup de textes, demande une grande attention.
pouvoir absolu et dictatorial. De plus, en maître de la communication - comme quoi cela est loin d'être un phénomène nouveau, seuls les outils ont changé – il arrive à persuader tout le monde de la mise en place d'une grande République Démocratique ! Peut-on ainsi imaginer trouver dans 100 ans au Grand Palais une grande exposition rétrospective du règne de Kim Jong-Il, le vénérable dirigeant de la République Populaire Démocratique de Corée du Nord, qui avec bravoure et audace aura su résister à l'envahisseur occidental et permettre à son pays de remporter la guerre idéologique ? Évidemment ceci glace le sang mais, Ovide (43 av. JC – 17 ap. JC), poète romain banni de la cité par Auguste pour insubordination morale, ne se retournerait-il pas dans sa tombe aujourd'hui s'il voyait l'hommage rendu par la postérité à son persécuteur ? Dans tous les cas, cette exposition riche, documentée et très bien contextualisée, est l'occasion de découvrir en toile de fond une page de l'histoire romaine. De plus, c'est l'opportunité de savourer avec délice un ensemble d’œuvres de cette époque (sculptures, bas reliefs...). Il faut enfin prévenir que l'exposition, très longue et dense, avec beaucoup de textes, demande une grande attention.
POUR
EN SAVOIR PLUS : « Moi, Auguste, Empereur de Rome » - GRANDPALAIS
INFOS
PRATIQUES : 21 avenue Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris –
Tous les jours sauf mardi de 10h à 22h – Plein Tarif : 13 €,
Tarif Réduit : 9 € - Jusqu'au 13 juillet 2014
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