Jusqu'au 10 février 2014
LE BLOG DES EXPOS : ☆☆☆☆
PRÉSENTATION & AVIS : L'exposition présente un ensemble de plus de 150 photographies en couleur tirées de l’œuvre entière de Raymond Depardon. Né en 1942, il est photographe, réalisateur, journaliste et scénariste ainsi que co-fondateur de l'agence de photo Gamma. Dans l'exposition du Grand Palais, on retrouve des récits photographiques de voyages en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, aux USA et en Amérique du Sud. J'aime le point de vue de son travail : plutôt que de se focaliser sur le cœur des événements, il aborde les histoires des individus qui les vivent. Par exemple, dans son périple au Liban durant la guerre civile (1975-1990), il rapporte des clichés incroyables de citoyens sur-armés dans des postures tout à fait improbables (en train de se faire raser, de faire une sieste, de se marier...). C'est ce paradoxe qui permet de capter l'Homme derrière l’événement qui me passionne. Le travail le plus abouti de l'exposition me semble être son reportage en Écosse. C'est certainement la séquence la plus émotionnelle. Le travail de cadrage est à mon goût bien plu travaillé que dans les autres clichés de l'exposition. Ainsi, on partage avec force l'errance innocente de groupes d'enfants dans les rues désertes, industrielles et noirâtres de Glasgow. Je trouve justement que les séries africaines perdent cette intensité émotionnelle et m'apparaissent plus banales, avec une valeur ajoutée moindre. Ainsi, la deuxième partie de l'exposition est moins enthousiasmante. Mais l'ensemble est un régal !
LE BLOG DES EXPOS : ☆☆☆☆
PRÉSENTATION & AVIS : L'exposition présente un ensemble de plus de 150 photographies en couleur tirées de l’œuvre entière de Raymond Depardon. Né en 1942, il est photographe, réalisateur, journaliste et scénariste ainsi que co-fondateur de l'agence de photo Gamma. Dans l'exposition du Grand Palais, on retrouve des récits photographiques de voyages en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, aux USA et en Amérique du Sud. J'aime le point de vue de son travail : plutôt que de se focaliser sur le cœur des événements, il aborde les histoires des individus qui les vivent. Par exemple, dans son périple au Liban durant la guerre civile (1975-1990), il rapporte des clichés incroyables de citoyens sur-armés dans des postures tout à fait improbables (en train de se faire raser, de faire une sieste, de se marier...). C'est ce paradoxe qui permet de capter l'Homme derrière l’événement qui me passionne. Le travail le plus abouti de l'exposition me semble être son reportage en Écosse. C'est certainement la séquence la plus émotionnelle. Le travail de cadrage est à mon goût bien plu travaillé que dans les autres clichés de l'exposition. Ainsi, on partage avec force l'errance innocente de groupes d'enfants dans les rues désertes, industrielles et noirâtres de Glasgow. Je trouve justement que les séries africaines perdent cette intensité émotionnelle et m'apparaissent plus banales, avec une valeur ajoutée moindre. Ainsi, la deuxième partie de l'exposition est moins enthousiasmante. Mais l'ensemble est un régal !
INFOS PRATIQUES : "Raymond Depardon, un moment si doux" - Grand Palais - 21 Avenue Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris - Tous les jours de 10h à 20h sauf le mardi et nocturnes jusqu’à 22h du mercredi au samedi - Plein tarif : 13 € / Tarif réduit : 9 € - jusqu’au 10 février 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire